yanis Admin
Nombre de messages : 66 Age : 48 Localisation : france Date d'inscription : 19/01/2008
| Sujet: VIEUX BÂTI a SKIKDA Lun 7 Avr - 0:23 | |
| Régions : VIEUX BÂTI a SKIKDA 14 familles à la rue Quatorze familles ont investi la rue il y a deux jours, un jour de pluie, dans l’attente de leur évacuation urgente vers des logements décents. Encore une fois, c’est l’effondrement partiel d’un immeuble du vieux bâti qui est à signaler, en plein centre-ville. A 6 heures du matin de ce 1er avril, un branle-bas de combat a suivi la chute de briques du toit et des rampes d’escaliers. Les familles qui y habitent depuis l’Indé-pendance ont quitté les lieux précipitamment. Pour éviter tous désagréments, on a procédé à la coupure de l’électricité et du gaz. Par ailleurs, les services de l’OPGI ont entamé des travaux de nettoiement et de réhabilitation de l’immeuble. Une opération de recensement permettra de définir le nombre d’habitants. Selon les dires de ces derniers, ils sont plus de 80, dont une dizaine d’enfants, gérant un quotidien teinté d’un constant danger de mort. «Nous sommes là à mourir à petit feu depuis le départ des Italiens à l’aube de l’Indépendance», explique un habitant. «On a frappé à toutes les portes et couru dans tous les sens en vue de nous transférer. En vain. Ça fait 34 ans que mon combat dure, soit depuis 1974», nous dira un ancien habitant. Murs fissurés, étanchéité dégradée, rampes d’escaliers chancelantes… «On prend un parapluie pour entrer dans les toilettes ! » nous dira un autre. Les rapports du CTC sont devenus apparemment «inutiles» puisque qu’ils n’ont jamais été pris en considération. Cet incident est venu rappeler l’impératif de prendre en charge sérieusement le cas des bâtisses menaçant ruine. «Ces dernières, du fait de leur constitution en pierre taillée, ne peuvent supporter les charges horizontales (séisme, vents forts...), d'ou la difficulté, pour ne pas dire l'inutilité, d'engager des travaux de réhabilitation», explique un expert. D’ailleurs, le 31 mars ont été clôturé les travaux de la première session ordinaire de l’APW réservée aux dossiers de l’emploi et de l’habitat. Le rapport élaboré par la commission de l’équipement et aménagement urbain, réservé au deuxième volet cité, énumère 5 886 vieilles bâtisses au seul chef-lieu de la wilaya et un total de 9 532 habitations précaires. Selon les habitants, au moment au nous mettions sous presse, tous les représentants des services concernés se sont déplacés sur les lieux, sauf ceux de la daïra. «Où est la chef de daïra, première concernée par le logement ?» questionne un habitant. Aux dernières nouvelles, les habitants ont regagné leurs demeures. Les prévisions météorologiques annoncent un temps pluvieux. Zaïd Zoheir ont achevé les travaux et rétabli le courant électrique.» Z. Z. Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/04/06/article.php?sid=66564&cid=4 | |
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