Ignorance mère de tout les maux

Nul n'est sans savoir que notre pays a connu une vague libertine cataclysme qui a entrainé un changement important dans le comportement sexuel des algériens, et dont certains ont adopté une conduite venue d'ailleurs, inconciliables avec la société et la religion, mais surtout à laquelle ils n'étaient pas préparés; les tabous qui emprisonnent notre société dans un pseudo-puritanisme mal placé, interdisent toute discussion sur la sexualité entre une mère et sa fille ou un père et son fils, en parler serait de l'impudeur et un manque de respect, ainsi les jeunes se retrouvent livrés à eux même pour découvrir un domaine qui leur est à la fois, étranger et fascinant et dont ils ignorent les risques et les dangers; n'ayant comme seules sources d'informations que la télévision et internet qui donnent une image erronée de la sexualité, une image incompatible avec des valeurs encore maintenues tant bien que mal dans notre société.
Cette libération des mœurs a pour finalité l'expansion de la prostitution de rue et de "luxe", des maisons closes clandestines, une évolution effrayante du VIH/SIDA, le recrudescence de la syphilis et d'autres IST/ MST, sans oublier les avortements clandestins, l'infanticide qui sont beaucoup plus fréquents que l'on aurait tendance à le penser, et les quelques 5000 nouveaux nés par an, dit illégitimes, déclarés par l'état et abandonnés à leur sort, des innocents qui paieront malgré eux les erreurs de leur géniteurs.
Au risque de soulever la colère et les objections des dévots et des imams qui définissent le SIDA comme un châtiment divin, il est nécessaire, voir vital de se défaire des tabous et de l'ignorance, car si, ni les principes et les valeurs d'une société encore apparemment conservatrice, ni les lois religieuses ne suffisent pour dissuader les jeunes et moins jeunes de freiner leurs élans charnels, il faudrait pour le moins les avertir des dangers auxquels ils s'exposent en s'adonnant à de telles pratiques.
il faut penser à un programme d'éducation sexuelle dans les lycées qui aura pour objectif:
- D'informer les jeunes sur la sexualité et les sensibiliser aux risques encourus lors de relation sexuelle non protégées.
- Apprendre aux filles à instaurer une contraception efficace afin d'éviter les grossesses non désirées, que ce soit dans le cadre du célibat ou dans le cadre du mariage et de planification des naissances.
- Prôner l'abstinence jusqu'au mariage et la fidélité conjugale seuls garant d'une vie saine tout simplement.
- Dans le cas contraire exiger le port du préservatifs seule barrière contre la plupart des MST.
Il est important de préciser que ceci n'est nullement et d'aucune façon une incitation à la débauche, mais une façon de mettre le doigt sur un problème qui gangrène notre société à bas bruit et qui trouve toute aisance à la détruire avec les tabous et l'ignorance comme support.
la lutte contre ces maux de la société passe d'abord par l'information, il reste ensuite à chacun de décider, selon sa conscience, de la façon de mener sa vie.

La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique (pays riche avec population pauvre) dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution,voilà j'ai lue ça dans un journal algérien

froufrou a écrit:

La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique (pays riche avec population pauvre) dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution,voilà j'ai lue ça dans un journal algérien

je suis d'accord avec toi froufrou,quel gâchis